La peau est le plus grand organe du corps humain et a de nombreuses fonctions indispensables. On distingue trois couches principales : l’épiderme, le derme, et l’hypoderme.

L’ÉPIDERME : protection

L’épiderme est la couche la plus externe de la peau et constitue une barrière autant contre l’entrée de pathogènes que le maintien des fluides à l’intérieur du corps. L’épiderme est constitué à 80% de kératinocytes, cellules produisant la kératine, une protéine fibreuse qui confère à la peau sa dureté. La première couche de l’épiderme, appelée « couche cornée », est formée de cellules mortes qui sont remplacées continuellement, maintenues entre elles par des lipides épidermiques aux pouvoirs hydro-rétenteurs. On trouve aussi dans l’épiderme les mélanocytes, productrices du pigment mélanine, qui forme un « parapluie » au-dessus du noyau de la cellule, protégeant ainsi l’ADN des UV très mutagènes.

LE DERME : résistance et élasticité

Cette épaisse couche intermédiaire doit son élasticité et sa résistance au collagène ainsi qu’à l’élastine. Le derme contient aussi les follicules pileux, les glandes sébacées ainsi que les glandes sudoripares.

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+ Les follicules pileux : chez l’humain, les poils contribuent faiblement à la thermorégulation et constituent une protection contre les poussières (cils, sourcils).

+ Les glandes sébacées : elles produisent et déversent le sébum dans le follicule pileux. Le sébum est un mélange d’acide lactique, acidifiant la peau, et de lipides, protégeant la peau de la déshydratation.

+ Les glandes sudoripares : elles produisent la sueur, contribuant à la thermorégulation.

L’HYPODERME : isolation et irrigation

L’hypoderme est formé principalement de lobules adipeux, ressemblant à des coussins, qui capitonnent et isolent le corps. L’hypoderme contient aussi des vaisseaux sanguins et des nerfs se prolongeant jusqu’au derme.

Références :

Marieb, Elaine, et Katja Hoehn. 2014. Anatomie et physiologie humaines. Pearson Education France.
Pocock, Gillian, Christopher D. Richards, et David A. Richards. 2018. Human Physiology. Oxford University Press.

Par Valentine Du bois

Master en biologie médicale, Université de Lausanne, Suisse

Valentine est titulaire d'un Master en biologie médicale de l'Université de Lausanne après un bachelor à l'Université de Genève. Au cours de son Master, Valentine s'est spécialisée dans les domaines de la pharmacologie et de la toxicologie, en mettant en évidence la recherche appliquée en laboratoire pour le développement de nouveaux traitements.

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